Une psychothérapie est un engagement...


         

Vous vous engagez à consacrer prioritairement du temps à votre personne (d'où les séances réservées chez le thérapeute) pour avancer dans la résolution de vos difficultés. Le thérapeute est garant de ce contrat passé avec vous-même via le cadre thérapeutique qu'il vous expose dès la première séance. Ce cadre conditionne l'entrée dans une relation thérapeutique. Il protège le patient et le thérapeute et tous deux s'engagent à le respecter.  

 

 

 

Le cadre thérapeutique

 

  • Pour les 5 premières séance, je demande à mes patient à les avoir en consultation une fois par semaines en séance normale (45 mn). Cette demande n'est pas une condition à ma prise en charge. Elle doit être entendue comme une préconisation permettant de gagner du temps dans l'approche et la compréhension des vos difficultés : en effet, si, par exemple, je ne vous rencontre qu'une fois par mois, il me faudra 5 mois pour en apprendre autant !
  • Passé ces 5 premières séances, vous choisirez le rythme de votre thérapie (fréquence de vos séances) et vous devrez vous y tenir pendant quelques mois. Par le fait, vous vous engagez à vous rendre disponible afin de participer à toutes les séances réservées et être à l'heure à vos rendez-vous, sachant qu'une fois réservée, une séance ne peut être annulée ou modifiée pour quel motif que ce soit. En cas d'absence à votre rendez-vous, la séance devra être intégralement acquittée. La règle s'applique également de mon côté : en cas d'absence imprévue de ma part, je vous dois une séance, à retrouver dans mon emploi du temps. C'est ce que l'on appelle l'engagement de réciprocité. Si plus tard, dans l'avancée de votre thérapie, vous souhaitez modifier le rythme choisi au départ, vous devrez me le dire au moins trois séances à l'avance car les décisions ne sont pas prises dans l'immédiateté : on se laisse toujours un délai pour vérifier que le changement envisagé correspond bien à une maturation de la décision. 
  • L'assiduité peut parfois poser des difficultés. Mais, il faut savoir que quelle que soit la forme que prennent ces problèmes  - quiproquos dans les dates des séances, imprévu bénin ou grave qui "empêche" la séance, sentiment de lassitude, de découragement, colère, réveil douloureux des émotions, envie d'arrêter la thérapie, etc. -, tous ces "maux" font partie intégrante de la thérapie, ils appellent des ressentis et doivent pouvoir être abordés en séance, aussi vous ne devez pas hésiter à m'en parler.
  • L'arrêt d'une thérapie passe nécessairement par une séance de clôture que l'on programme ensemble après avoir échangé sur ce qui motive la décision d'arrêter. Une thérapie a pour objectif de mettre des mots sur des ressentis, c'est pourquoi il est important de verbaliser avant de décider. Ensuite, on se laisse un petit temps réflexion afin de vérifier que tout va bien : on se revoit une fois ou plusieurs fois puis, si la décision d'arrêter est maintenue, on prend rendez-vous pour la séance de clôture. Ce protocole vise à éviter les départs "sur un coup de tête", suite à un mauvais ressenti, une incompréhension, un malentendu, sachant que ce type de départ peut être dommageable pour vous : si chaque fois que quelque chose ne va pas, au lieu de verbaliser votre mal être, vous arrêtez votre thérapie, vous n'avancerez pas puisque vous répéterez inlassablement la même situation sans pouvoir la dépasser. Il est important de comprendre que le thérapeute est là pour vous accompagner et non pour s'opposer à vos décisions, y compris si vous décidez de mettre fin à votre thérapie.  
  • Les passages à l'acte (contre soi ou contre autrui) sont prohibés : les émotions ne doivent pas se manifester par des actes mais doivent être exprimées par des mots.